Toute personne physique fortement imposée a la possibilité de réduire efficacement son impôt sur le revenu, voire l’éponger complètement. Il existe dans ce cas un dispositif puissant lui permettant non seulement cette défiscalisation, mais aussi la possibilité d’enregistrer un rendement avantageux : la loi Girardin industriel. En quoi consiste-t-elle ?
Investir dans les DOM-TOM auprès d’entreprises œuvrant dans les secteurs éligibles
Voici le principe de fonctionnement de la loi Girardin industriel : le contribuable investit dans l’achat d’un matériel ou d’un bien d’équipement industriel. Il apporte ses fonds propres et contracte un prêt auprès d’un organisme de crédit. Une fois le matériel acquis, celui-ci est mis en location pendant 5 ans auprès d’une entreprise ultramarine qui doit œuvrer dans certains secteurs afin d’être éligible au dispositif. Le matériel doit alors être exploité dans le cadre de l’activité principale de l’entreprise. Ces trois acteurs s’associent et deviennent par conséquent actionnaires d’une société de portage.
La défiscalisation peut être de plein droit ou sous agrément en fonction du montant de la mise, c’est-à-dire inférieure ou supérieure à 250 000 euros. La réduction d’impôt est immédiate et peut excéder le montant investi ; en effet, elle est généralement de l’ordre de 120% à 125% de l’investissement réalisé. À rappeler que l’investissement sous Girardin industriel est un placement à fonds perdu.
La sortie en montage
À l’issue des 5 ans susmentionnés, l’investisseur peut dès lors procéder à sa sortie en montage. Le matériel est cédé à l’entreprise ultramarine exploitante qui l’achète à un prix symbolique. La société de portage quant à elle est dissolue.
L’avantage pour l’investisseur : une défiscalisation conséquente pendant toute la durée du montage. Pour l’entreprise ultramarine : l’acquisition du matériel à prix décoté.